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Bienvenue chez nous (Siobhan)

Keith Murray
Keith Murray
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Mar 14 Fév - 23:32
Keith Murray
Ce qui est bien avec la coloc, c’est de multiplier les surfaces tout en divisant le loyer, et diviser le loyer, ça c’est franchement plaisant. Non parce que bon, on dira ce qu’on veut, mais c’est pas avec un boulot artistique d’un côté, et des contrats créatif par ci par là, qu’on gagne des milles et des cents. Je suis payé au lance-pierre depuis que j’ai signé mon premier contrat, et si j’ai pu quitter mon studio d’étudiant pour un vrai appartement il y a quelques mois, mon compte en banque commence sérieusement à tirer la gueule.
C’est de ce triste constat que sont parties mes recherches, trouver un logement me permettant de ne pas marcher sur mon chat, et continuer à sortir boire des bières avec les copains. J’ai fait le tour des agences, les appartements à New York ce n’est pas ce qui manque, le souci c’est que mes fiches de paye des trois derniers mois ne sont pas super fournies et que je n’ai pas de garant. En tenant compte de cela, j’ai déjà pu rayer un certain nombre d’agences de ma liste.
Mes recherches ont duré quelques semaines, à visiter un ou deux apparts après le boulot, à calculer le temps qu’il me faudrait pour me rendre à l’atelier pour aller bosser… Et finalement, la perle rare m’est apparue. Un appartement au loyer tout à fait raisonnable, à partager avec un ou une colocataire, dans mon ancien quartier. Une grande pièce à vivre, deux chambres, une salle de bain avec toilettes séparées, et beaucoup de potentiel.

Le bail signé, les clefs en poche, il ne me reste plus qu’à prendre mes petits cartons et à m’installer dans mes nouveaux pénates. L’appart nous sera disponible samedi, je rencontrerais le colocataire à ce moment.
C’est un pari risqué d’accepter de vivre avec quelqu’un que l’on n’a jamais vu, mais l’opportunité était trop belle pour la laisser filer. Qui vivre verra !


Le fameux samedi, aidé de la voiture d’un ami (c’est bien de faire de la moto mais pour déménager c’est tout de même bien moins pratique), j’emporte tous mes biens dans ce nouveau chez-moi. L’autre n’est pas encore arrivé, il n’y a personne, ça me laissera l’occasion de m’installer tranquillement. Les deux chambres sont identiques, on ne se battra donc pas pour choisir laquelle revient à qui. Je dépose mes quelques cartons de fringues, de bouquins, et de conneries personnelles dans la chambre de gauche.

De retour dans l’immense pièce à vivre ouverte sur la cuisine, je commence par brancher mon enceinte, lance une playlist un peu rock et un peu groovy, et entreprend d’installer mon futur « lieu de travail », mon bureau en fait. Je peux passer sur beaucoup de chose, mais sans bureau, difficile de dessiner, et sans illustrations, je peux dire au revoir à une partie de mes revenus.

Josh, mon sphynx, fait tranquillement le tour du propriétaire alors que je dispose deux tréteaux et une plaque de plexiglas devant une des fenêtres. Avec une bonne petite lampe de bureau disposée savamment, me voilà avec une superbe table lumineuse pour presque rien. On apprend à être ingénieux lorsqu’on n’a pas une thune.
J’essaie de centrer ma plaque sur les tréteaux lorsque que le bruit d’une clef dans la serrure se fait entendre.
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Siobhan Williams
Siobhan Williams
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Jeu 16 Fév - 2:41
Siobhan Williams
Bienvenue chez nous
Siobhan Williams
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Keith Murray
Finalement, elle s'était retrouvée à déménager plus vite qu'elle ne l'avait prévu.

Peu de temps après qu'Oswin ait quitté son appartement, elle avait reçu un message pour l'une des colocations qu'elle avait en vue. Une réponse positive. Elle avait été contente, avait fêté ça avec une nouvelle bouteille, elle qui s'était promis de faire attention. Mais il fallait bien célébrer ça : l'occasion était en or. C'était un appartement relativement vaste, et qui lui coûterait légèrement moins cher du fait que le loyer était partagé. Si elle ne dépensait pas tant d'argent dans ses bouteilles, elle aurait même pu payer le loyer seule – mais voilà, ce n'était pas le cas. Elle s'était précipitée pour aller signer le bail et récupérer les clés. Elle avait espérer croiser son futur colocataire au passage, mais ce n'avait pas été le cas. Elle n'en avait pas fait grand cas, elle finirait par le rencontrer de toute façon. En rentrant, Siobhan avait donc commencé à préparer ses cartons, contactant quelques-uns de ses amis les plus costauds pour l'aider à déménager.

Le samedi matin, elle était impatiente à l'idée de déménager et de rencontrer la personne qui vivrait avec elle. Elle ne savait absolument pas sur quel genre de personne elle allait tomber ; elle espérait simplement que les veilleuses dans chaque pièce ne le dérangerait pas, parce qu'il était hors de question qu'elle fasse le noir complet la nuit. D'autant plus qu'elle se couchait souvent très tard la nuit – ou très tôt le matin, selon la façon de voir les choses, notamment lorsqu'elle apprenait ses textes pour les pièces, ou lorsqu'elle rentrait après une soirée. Un seul de ses amis, Aaron, se montra ce jour-là, mais cela suffisait. Elle n'avait pas un milliard de cartons, seulement une petite dizaine, la plupart contenant des livres. Bien qu'elle ait profité du déménagement pour faire du tri, il lui en restait encore beaucoup. Les autres contenaient des vêtements, quelques machines, et quelques bouteilles. Il aurait été difficile de les boire toutes avant et il était hors de question de s'en débarrasser. Et puis, son ami était du genre armoire à glace : il faisait bien deux têtes de plus qu'elle et le double de sa carrure. Mais c'était un vrai nounours.

Lorsque Siobhan arriva devant la porte de son nouvel appartement, elle jeta un regard à Aaron, puis lui sourit. Elle entendait la musique. Au moins ils ne se disputeraient pas pour ça, si c'était ce qu'il écoutait, puisqu'elle écoutait le même genre de musique. Elle posa le carton qu'elle tenait dans les bras, cherchant la clé dans son sac à main. Elle le portait noir, tout comme sa robe et ses escarpins. Un ruban blanc était noué autour du col de sa robe. Elle tira la clé, puis entreprit d'ouvrir la porte. Elle récupéra son carton, et poussa la porte avec l'épaule. Elle passa d'abord la tête dans l'embrasure de la porte, cherchant son nouveau colocataire du regard. Lorsque leurs regards se croisèrent, elle sourit.

- Bonjour, je suis votre nouvelle colocataire !

Elle aurait voulu aller lui tendre la main, mais elle tenait le carton, et mine de rien, il commençait à peser.

- Hm, je vais poser ça d'abord, murmura-t-elle pour elle-même. Aaron, c'est par là, dit-elle, désignant la chambre de droite de la tête. Elle avait repéré ça au fait que la porte était ouverte et qu'elle semblait encore vide.

Une fois les cartons déposés, elle retourna dans la salle de séjour. Elle sourit en voyant que le jeune homme s'était déjà installé devant la fenêtre. Mais elle n'avait pas besoin de la lumière naturelle pour lire ses textes, donc cela ne la dérangea pas outre-mesure. Elle lança un œil à l'établi, se demandant quel genre de loisir ou de métier pouvait demander un tel besoin de soleil. Elle ne demanda rien cependant, certaine qu'elle aurait la réponse dans les jours à venir. Aaron vint la rejoindre, et avant qu'elle n'ait pu dire quoi que ce soit, il se mit devant elle et prit la parole.

- Si jamais tu fais du mal à Siobhan… Il ne finit pas sa phrase mais ses accents menaçants l'en exemptait.
- Je suis assez grande pour me défendre, ça ira, dit-elle en le tirant en arrière. Elle adressa un sourire d'excuse à son nouveau colocataire. Excusez-le, il me prend toujours pour la même petite fille que j'étais quand on s'est connus, dit-elle en riant légèrement. Mais je ne me suis même pas présentée ! Siobhan Williams, dit-elle, en tendant la main.

Un miaulement attira son attention et elle se pencha vers le chat qui ne semblait pas surpris de voir des visiteurs. Siobhan aimait beaucoup les animaux, mais n'avait jamais eu l'occasion d'en adopter un. Au moins, elle pourrait peut-être s'occuper un peu de celui-là.
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Keith Murray
Keith Murray
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Jeu 16 Fév - 14:41
Keith Murray
Je tourne la tête en entendant la clef dans la serrure et tombe alors sur un petit bout de femme portant un carton visiblement trop lourd pour elle dans les bras. Elle me salue, je fais de même, et la laisse se diriger vers sa chambre, suivie d'une armoire à glace, pour y déposer ses affaires.
Alors qu'ils avancent tous deux dans le couloir, je peux l'observer à loisir. Je ne dirais rien sur la teinte étonnante de ses cheveux, ma tignasse bleue et moi même n'avons rien à dire là dessus, par contre je reste un peu con devant sa petite robe noire et ses escarpins. Je n'aurais jamais cru que quelqu'un déménagerait dans cette tenue. C'est surement pour ça qu'elle se promène avec son gorille tous comptes faits.

A côté de cette élégance, j'ai l'air un peu miteux dans mon jean brut me tombant sur les hanches et mon T-shirt noir d'un classicisme affligeant. Bof, au pire, je m'en fout pas mal, le contraste est juste amusant.

Lorsqu'ils sont de retour dans le séjour, devant son regard inquisiteur sur mon bureau, je m'apprête à lui demander si ça ne la dérange pas que je l'installe ici, parce qu'après tout, je peux bien le déplacer tant que j'ai suffisamment de luminosité. Cependant, avec même qu'elle ou moi ne puissions ouvrir la bouche, le dénommé Aaron se plante face à moi et m'adresse une menace à peine masquée.
Vue sa carrure, je préférerai ne pas savoir ce qu'il compte me faire si je fais souffrir la demoiselle. Pourtant, je suis loin d'être une crevette, mais il fait tout de même une bonne demi-tête de plus que moi et a une envergure bien plus impressionnante. J'en viendrais presque à regretté de ne plus aller aussi souvent à la boxe que lors de mes études.  

Je hausse un sourcil, un brin provocateur, un brin agacé, elle le tire en arrière, l'excuse, se présente. Face à son sourire, mes lèvres s'étirent doucement.


- Enchanté Siobhan, moi c'est Keith. Si tu as assez grande pour te défendre, je pense qu'il est aussi assez grand pour s'excuser seul.


Je sers la main de ma nouvelle coloc et me tourne vers son chien de garde, un ton railleur dans la voix.


- Je n'aurais aucun avantage à lui faire du mal, qui paierait la moitié du loyer sinon ?


Le chat nous interrompt, miaulant pour se faire remarquer. C'est une vraie diva, il a toujours besoin d'être le centre du monde. La jeune femme s'est penchée vers lui, il en profite, renifle ses genoux, passe entre ses jambes, enroulant sa queue autour de son mollet, lui tourne autour un instant, avant de retourner lui faire face. Il fait son numéro, sa petite parade, fait connaissance lui aussi. Découvrant l'odeur de notre nouvelle colocataire, il la sent jusqu'à effleurer la peau de sa main du bout de sa truffe, et lorsqu'il estime avoir suffisamment sympathisé, glisse sa petite tête nue sous les doigts de Siobhan, réclamant grattouilles et caresses.



- Et lui c'est Josh. Je ne sais pas si l'agence t'a prévenu que j'ai un chat, j'espère que tu n'es pas allergique ou qu'ils ne te dérangent pas...
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Siobhan Williams
Siobhan Williams
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Lun 20 Fév - 2:27
Siobhan Williams
Bienvenue chez nous
Siobhan Williams
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Siobhan fit reculer Aaron et tendit la main à son colocataire – autant faire connaissance maintenant. Elle espérait ne pas empiéter sur ses habitudes, autant qu'elle espérait qu'il n'empiète pas sur les siennes. C'était toujours risqué de faire une colocation avec quelqu'un qu'on ne connaissait pas – et elle comprenait les craintes de son ami, même si elle aurait préféré qu'il reste amical et poli. Le jeune homme serra sa main, se présentant à son tour. Keith. Elle tenta de graver ce nom dans sa mémoire, mais il était presque évident qu'elle allait devoir le lui redemander. Siobhan retenait très bien les visages, mais pour ce qui était des noms, c'était autre chose. Puis Keith répondit à Aaron. La jeune femme tourna son visage vers lui et ne fut pas étonnée de constater qu'il semblait mi-surpris, mi-grognon. Il n'avait pas l'habitude qu'on lui parle comme ça, notamment lorsqu'il se montrait menaçant. Pour un peu, Siobhan aurait presque ri.

Puis elle remarqua le chat. Avec un sourire, elle se pencha vers lui. Elle aurait voulu l'appeler « boule de poil », mais il n'en avait pas. Siobhan était loin de détester ce genre de chat – elle ne les trouvait pas laid. De toute façon, il y avait peu de choses qu'elle trouvait laid. A ses yeux, tout recelait une part de beauté. Il la reniflait, laissait son odeur, sa marque sur elle. C'est ce que font les chats, comme si tout ce qu'ils touchent leur appartenait. Keith lui présenta le chat – Josh. Puis s'enquit de savoir si rien ne la dérangeait à propos de l'animal.

- Coucou Josh, dit-elle, grattant délicatement la tête du félin. L'agence ne m'avait rien dit, mais je n'ai aucun problème avec les animaux, j'adore ça en fait, même si ça fait bien longtemps que je n'en ai pas eu.

Après quelques secondes à grattouiller Josh, elle se releva, époussetant ses genoux d'un geste machinal.

- Je vais aller chercher mes autres cartons.

Elle se tourna vers Aaron, déjà près de la porte, déjà prêt à repartir.

*

Après trois allers-retours, tous les cartons étaient installés dans la chambre. Siobhan dit au revoir à Aaron, qui repartait chez lui. Elle s'étira, faisant craquer son dos. Puis elle retourna dans sa chambre, regardant les cartons. Elle avait envie de les déballer, mais se sentait un peu découragée par le rangement qu'il y aurait à faire après. A la place, elle se mit à chercher quelque chose dans son sac. Lorsqu'elle trouva les gâteaux, elle retourna dans le salon et en présenta un à Keith.

- Tiens. J'espère que t'aimes le chocolat. Sinon j'en ai aux fruits aussi. Elle sourit. Je voulais te demander si les horaires irréguliers te dérangeaient. Et faire un peu connaissance. Je suis comédienne, alors je reste souvent réveillée très tard pour apprendre mes textes, ou je rentre très tard après les représentations… Et je ne connais pas vraiment le matin.

Et dire que les horaires irréguliers n'étaient que le début de la longue liste des choses dont elle devait prévenir Keith. Après ça, il y avait sa peur de l'obscurité qui la menait à coller des étoiles phosphorescentes partout et sa légère addiction à l'alcool. Enfin, tout viendrait au moment où cela devrait venir, à vrai dire, elle ne s'inquiétait pas beaucoup. Elle tira une chaise pour venir s'installer à côté de son colocataire, sans avoir à rester debout.

- Qu'est-ce que tu fais toi, dans la vie ? Oh, je fais de la musique aussi. Donc si tu as des horaires particuliers durant lesquels tu dois te concentrer, ou juste que je ne dois pas jouer, préviens-moi.

Elle se releva finalement, un gâteau à la main, pour observer la vue. La rue, encore une fois. Ça ne la changeait pas trop de son ancien appartement, en tout cas. Elle espérait tout de même qu'il était mieux isolé niveau bruit.
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Keith Murray
Keith Murray
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Sam 25 Fév - 18:01
Keith Murray
Josh miaula comme pour répondre à la salutation de la jeune fille. En réalité, il réclame des gratouilles. Ce chat est un bavard, il passe son temps à miauler pour réclamer, et il réclame de tout, de l’attention, de l’amour, de l’affection, des massages, des gratouilles, des caresses, et puis de la bouffe, beaucoup de bouffe, tout le temps. Alors bon, quand elle flatte délicatement la tête du shynx de ses doigts fins, Josh ne peut que fermer les yeux, monter le menton et laisser s’échapper un début de ronronnement d’aise. Séducteur… Séducteur mais pas le centre du monde. Siobhan se relève, il proteste, elle n’en a que faire, il y a plus important pour le moment, comme emménager par exemple.

Je la laisse repartir sans broncher, son ami sur les talons, et les voilà repartis pour charrier des cartons. Pendant ce temps, je retourne au montage de mon bureau. Il ne faudra pas que ma plaque de plexi ne me tombe sur les genoux faute de tréteaux bien fixés.

Je les entends s’affairer dans mon dos, mais les laisse faire. Je n’ai pas envie de trainer dans leurs pattes, d’être trop présent, de m’imposer. Elle doit s’installer, tout comme moi, et étant donné que cette étape n’est pas bien agréable, autant la faire passer vite.


Le chat vient se frotter contre mes mollets alors que je termine mon installation, réclamant, encore. Je l’attrape, il se cale entre mes bras, contre mon torse, je converse un instant avec lui. Vite à cours de sujets de conversation, vu qu’il n’a pas énormément de répartit, j’entreprends de le gratter derrière les oreilles, il a un point Gratouille juste là. Ma playlist passe une chanson d’amour ringarde, je me balade dans la grande pièce en chantant des mots doux à mon chat lové dans mes bras.
C’est à ce moment que Siobhan débarque dans le salon. Je sursaute en l’entendant, arrête de chantonner, et lui adresse un sourire un peu gêné, pris sur le fait à chanter la sérénade à un animal. Tant pis, elle en verra d’autres… Et puis, elle a apporté des gâteaux, alors elle peut bien me surprendre dans une posture pas très glorieuse.

Je la remercie pour l’attention et repose le chat. Bien sûr que j’aime le chocolat, j’aime aussi les fruits d’ailleurs, j’aime tout, tant que ça se mange.
Alors comme ça, elle est comédienne ?

– Pas de soucis pour les horaires, les miens ne sont pas franchement fixes non plus. Tu joues quel genre ? T’as une troupe ? Vous donnez souvent des représentations ?

Je ne suis jamais allé au théâtre depuis que j’ai quitté l’Ecosse, et encore, avant c’était les spectacles auxquels nous trainaient l’école.
Je souris en l’entendant dire qu’elle ne connait pas le matin. J’essaierais d’être silencieux, j’ai le sommeil léger et je suis souvent debout assez tôt. On va bien réussir à se trouver une petite routine pas trop désagréable ni pour elle ni pour moi de toute façon, il le faut bien.
J’attrape un gâteau et croque dedans à pleines dents. C’est vachement bon ! J’attends d’avoir avalé ma bouchée avant de répondre à ses questions sur mon occupation.


– Je suis restaurateur d’œuvres d’arts, je bosse dans un atelier à un quart d’heure d’ici. La demande fluctue pas mal, du coup pour ne pas me retrouver à la dèche si je n’ai pas de clients deux mois de suite, je me suis également lancé dans l’illustration. Pour le moment, c’est surtout des bouquins pour enfants.


Elle découvrira bien vite que de dessiner des lapins en costard tailler le bout de gras avec Mme Hérisson dans son petit tablier rose n’est pas franchement ma came. Mais faut bien vivre, et faute de mieux pour le moment, je fais avec.


– Je bosse en musique, du coup, joue quand tu veux, c’est pas un problème. Je lui souris, j’aurais bien aimé savoir jouer de quelque chose moi aussi. Je me dépatouille au ukulele et à la flute à bec, mais je suis incapable de sortir un son potable avec quoi que ce soit d’autre. Rien de très glorieux en soi. Tu joues de quoi ?
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