Rick O'Brien | Right up ahead [Done]

"Toi seul peut déterminer qui tu peux devenir." s'était amusé Dieu à écrire dans la chair de ta chair.

Rick pense être bien tombé, et si son âme sœur existe vraiment, c'est une personne qui avance dans la vie sans oublier ses racines. Il n'y croit pas tout à fait pour être exact et vit, aime comme bon le semble - même si il n'a vraiment aimé que peu de personne le long de ses vingt-quatre ans d'existence.

Son approche a toujours été pratique par rapport au monde. Et bien que l'idée d’âme-sœur a une sonorité belle et douce, son pragmatisme le pousse à critiquer son existence. Ce n'est pas qu'il ne veut pas y croire. Il pourrait, seulement, difficilement.

Sois indulgent envers autrui mais stricte envers toi-même - c'est ce que Rick s'est toujours dit d'appliquer.

Quand cela le concerne il trouve qu'il ne fait jamais assez. Il trouve qu'il ne donne pas assez de lui, qu'il ne travaille pas assez, qu'il n'est pas assez doué. Il lui faut toujours plus. La reconnaissance, une reconnaissance qu'il ne sait pas tout à fait se donner.

Rick est calme, armé de self-control, "chill" est plus adroit pour le décrire. Il est généralement distant, s'aime ainsi, la solitude, la lecture, la culture, aime apprendre. Il surprend des fois par son sérieux et à quel point il peut s'avérer se dédier à son travail quand il le faut. C'est un bosseur. Il aime ce qu'il fait, ça a son charme au final.

La contradiction réside dans le fait qu'il attrape à devenir quelque fois très spontané, dans sa franchise, ou lorsqu'il est question de protéger ce à quoi il tient. Il est égoïste au final Rick, va et vient en son bon vouloir, montre un jour une supposée loyauté à autrui avant de tout laisser le lendemain comme si rien n'ait jamais été. C'est un de ses attribut principaux cet égoïsme - finalement car il s'estime difficilement faire quoi que ce soit qui n'ait pas un intérêt qui lui serve au final. Il connaît la procrastination quand ça l'arrange, et l'aime. Il ne suit pas grand monde, demande ce que vous voulez, vous pensez qu'il prétend ne pas comprendre et qu'il se glisse hors de regards - mais franchement, c'est juste qu'il avait autre chose en tête et que vos plans ne coïncidaient pas.

Il aime laisser le destin choisir pour lui mais le critique aussi bien souvent. Son rapport avec la phrase inscrite sur son bras gauche en est bien une preuve. Il y a passé des heures à le regarder ce bras, regarder cette police telle une encre noire de pinceau, aux lettres profondes, à l'écriture fine, grandir le long de sa peau, entourer son bras, avec lui et sa perception de la chose. On lui a dit qu'il fallait qu'il la trouve cette personne - que jamais au monde n'y avait-t-il de plus beau et romantique que de trouver avec qui tu étais sensé passer toute ta vie. Mais le temps passe et la vérité n'est pas aussi belle à lire.

Retrouver son âme sœur est, improbable. Les chances que deux personnes spécifiques prédestinées se rencontrent tendent vers zéro. Les chances que l’âme-sœur reste en sa compagnie même si trouvée est bien faible aussi. Le temps change les gens, les marque, les blessent, quelque fois sans qu'il n'y ait personne pour panser les plaies ou que l'aide appropriée ne soit même pas demandée. Rick est terre à terre, il estime que s'il est de l'ordre du possible d'aimer différent de soi, qu'il y a à aimer chez tout le monde. Au même titre qu'il y a à ne pas apprécier, et cela pour quiconque.

Cela fait peut-être qu'il a du mal avec la proximité, l'expression des mots pour rassurer et est bien froid au final pour ceux qui se contentent que de le voir. Son sens aiguisé de la critique le rend des fois cassant, même si son intention était bien loin, et c'est souvent ce qui arrive, de blesser de sa franchise ou de son utilisation de mots. Le connaître, à juste titre, prend du temps, le sien, celui d'autrui, des prises de tête, oui - car vous ne vous rapprocherez pas de lui sans avoir quelque chose à lui reprocher, lui vous épargnera ceci si possible, cependant, la fatigue pourrait bien vous pousser à vous énerver l'un contre l'autre. Ses efforts se verront vite en votre direction s'il souhaite en fournir car Rick reste quelqu'un d'affectif, qui souhaite de bien de ceux qu'il apprécie et leur sécurité.

Sa vie était prometteuse, prometteuse de succès, de gloire, d’épanouissement personnel. Il n'a pas demandé à naître. Le connaissant, s'il avait été capable de communiquer à sa mère avant sa conception, il lui aurait dit qu'elle ferait une grosse connerie de l'accepter comme son fils.

Rick nait, Rick n'a rien demandé, Rick vole des jouets, Rick crache au sol, Rick frappe des nez. Rick est bien chiant. Les premières années, c'est un salaud. Il estime que le monde lui tourne autour. Toutes ses colères sont justifiées par des 'il doit avoir faim', 'il est fatigué' et autres. Un gosse tout à fait normal, au final - sauf pour ses excès d'amusement tout à fait incommensurables à l'idée de briser les règles et manquer de respect à toute forme d'autorité. Il prend bien trop de plaisir à être mauvais déjà des ses cinq ans, et cela n'est pas sans conséquences._{On notera aussi que c'est à cet âge qu'il s'estime capable de conquérir le monde et qu'il estime toujours à son âge pouvoir y arriver. Bonne chance à lui.}

Ses parents n'en n'ont que à faire de ses problèmes personnels. Il estime au final que c'est tant mieux pour eux. Il doit faire face aux responsabilités d'être un trouble fête. Son visage est plein de bleus, il est face à un commissaire, et sa mère est à ses côtés. Rick voudrait bien dire qu'il sait que c'est un petit con, mais il pense qu'il recevrait - même si c'est à juste titre, une gifle pour ça - donc il ne dit rien, et regarde ailleurs, de manière vague.

Des problèmes il en a eu. Avec les autorités, entre autre, et il a du arrêter les études en droit le jeune homme car ses bêtises le menait nulle part. Pour acte de vandalisme et de violence, du vol à la tire aux vieille stupide bagarres de rue. Rick est maintenant à la tête de ce bureau de tabac grâce à un pote qui lui a légué cette opportunité le temps qu'il parte en vacance d'abord. Puis en revenant cet ami a décidé de lui léguer le magasin car lui voulait rentrer à la campagne chez ses grand-parents et parents.

Il lui fait étrangement confiance ce gars au final, Rick estime. Mais il regarde l'état du bureau et se dit, qu'il peut peut-être comprendre en quoi son pote savait ce qu'il faisait en lui laissant le bureau entre les mains.

Ai découvert le fow via une connaissance qui m'en a parlé. Le contexte est sympa, les gens aussi. Vous verrez en me lisant que j'ai un français pourri et des tournures de phrases à la con.