Solveig || Sol, la terre où vous marchez [Fini ]

" Tour de contrôle à Major Tom " s'était amusé Dieu à écrire dans la chair de ta chair.

“ Ground control to Major Tom. ”
Une simple phrase, qui n'est pas sans vous mettre en tête la chanson Space Oddity de David Bowie en tête. C'est pourtant la phrase de Solveig. Celle qu'il a depuis aussi loin qu'il puisse se souvenir. De simple lettrines, encrées à l’intérieur de son avant-bras, entre guillemets, en italique.

En ce qui le concerne, il croit en la phrase, ses parents s’étant trouvés grâce à celle-ci, sa tante et son oncle également, ses deux oncles, de même... Pour autant, il ne veut pas compter uniquement sur celle-ci. Il ignore quand il rencontrera l’âme sœur. Voire même s’il la rencontrera un jour. Alors il ne la cherche pas. Il ne l’attend pas, non plus. Tout comme il ne cherche ni n’attend personne. Être seul, cela ne le dérange pas. Il n’envie nullement les amoureux qu’il peut croiser, se bécotant sur les bancs publics. Ni ceux qui se promènent, main dans la main, dans les rues de cette belle ville qu’il affectionne. Pour lui, son amour pour la musique est la chose la plus importante. Voilà tout.

Certains anciens camarades de Solveig pourraient vous le décrire comme un ovni. Un jeune homme étrange, toujours dans les nuages, qui n’avait pas le goût pour le commerce. Un cœur pur. Un cœur passionné.

Et ils n’auraient absolument pas tort. Loin de là. Ils auraient même parfaitement raison. Solveig a toujours été un jeune homme obéissant à la volonté de ses parents, partant à New York pour étudier, conformément à leurs espoirs. Mais son truc à lui, ce ne sont ni les chiffres, ni les billets, ni les bons résultats. Lui, son truc, c’est et a toujours été la musique. Sa passion. Son unique amour, rencontré grâce à son grand-père maternel. Le rythme, les sonorités, les accords, les gammes parfois… les émotions que l’on peut transmettre grâce à un doigté souple et délicat.

C’est là que réside son rêve : entrer à la Julliard School, apprendre encore plus sur la musique et devenir, plus tard, un professionnel.

En ce sens, le jeune homme est sans cesse perdu dans ses pensées, accordant les notes, les assemblant pour créer de nouveaux morceaux, qu’il pourrait proposer aux membres de son groupe, monté par ses soins.

Solveig, c’est un jeune homme doux, gentil. Un véritable timide, également, sans cesse mal à l’aise en société. Un malaise qu’il ne laisse, pourtant, pas paraître, se cachant alors derrière une grande gueule et une apparence de confiance en soi poussée à l’extrême. Mais ce masque peut aisément s’effriter, si vous creuser un peu trop.

Niveau petits détails… Notre jeune homme adore le sucré. Toutes sucreries confondues. Les kit-kats, les kinders, le chocolat. Oh le chocolat. Oui. Il adore ça. Un vrai gourmand. Cependant, souvent perdu dans ses pensées, il en oublie de se nourrir. Et parfois, il a carrément, telle une femme enceinte, des pulsions, des envies soudaines, inexplicables, incontrôlables, de mets divers et variés, qu’il aime ou non. Par exemple, lui qui déteste la banane, il lui arrive de vouloir, de manière incontrôlable, manger de la banane, là, maintenant, tout de suite !

Que dire d’autre sur ce jeune homme… Il se perd souvent. Perdu dans ses pensées, il marche un peu n’importe où sans réfléchir et finit par se perdre. Du coup, son smartphone est son meilleur ami, lui qui déteste avoir à retirer ses écouteurs pour parler aux gens.

Voilà, en ces quelques mots, comment résumer les principaux traits de caractère de Solveig.

Oh. J'allais oublier quelque chose. S'il y a bien une chose qui ferait sortir Solveig de ses gonds, ce serait la violence. Il déteste la violence sous toutes ses formes. Gratuites ou non. Envers un animal. Un enfant. Une femme. Il a d'ailleurs adopté ce dicton qui dit "On ne frappe pas une femme, même avec une rose".

Paradoxalement, s'il venait à tomber sur un homme frappant une femme, un enfant ou un animal, ou n'importe qui d'autre, en réalité, dans la rue, il risquerait sûrement de se ruer sur lui pour le tabasser et lui faire avaler la leçon. Lui demandant si cela lui plait, d'être ainsi traité. Et ce, malgré sa carrure qui n'est pas si... impressionnante -loin de là, même-, oui.

Voilà.

Solveig, c’est un jeune homme banal. Il n’a pas réellement d’histoire trépidante à raconter. Il n’est pas orphelin, n’a pas perdu sa famille dans un accident de voiture ou un incident. Il n’a pas une belle-mère affreuse qui l’a maltraité, ni des frères ou sœurs diaboliques envers lui. Non. Il est basique.

Il est né d’un couple d’âme sœur, dans la ville de San Angelo, dans l’état du Texas, aux États-Unis. Enfant unique, toute l’attention et l’amour de ses parents se sont tournés vers lui. Il n’a jamais manqué de rien, malgré les faibles revenus de ses géniteurs, qui rêvaient du meilleur pour leur petit ange. Et lorsque ce n’étaient pas ses parents qui le gâtaient, c’étaient ses grands-parents. Solveig a d’ailleurs, toujours été très proche de son grand-père maternel qui lui a enseigné l’amour de la musique et lui a appris à jouer du violon et du violoncelle pendant des années. Lorsqu’il n’eut plus rien à lui apprendre, il lui paya des cours avec un professeur particulier. Rien n’était trop beau pour ce si gentil petit garçon.

Il est allé à l’école publique, toute sa scolarité. Déjà très jeune, il ne se sentait pas à l’aise avec les autres et le fait d’interagir. Pourtant, il était très souvent entouré. Très entouré. Apprécié des autres, populaire. Souvent, on savait qui il était. Le jeune homme roux, très doué en musique, avec une belle voix et doué en cours. Mais il ne s’est jamais véritablement senti proche de qui que ce soit. Et paradoxalement au fait qu’il soit entouré, il se sentait réellement seul. Les premières années, il en souffrait, un peu. Mais très vite, il a compris qu’il était simplement ainsi. Et qu’au final, la musique lui suffisait amplement.

Solveig n’a jamais subi de pression de la part de ses parents, quant aux études. Mais il voulait les rendre fiers, alors il travaillait dur en ce sens, en plus de se donner à fond dans ses cours de musique.

Seulement, ses bons résultats, ses études studieuses, tout ça… ça a convaincu ses parents qu’il voulait faire des études à l’université pour « devenir quelqu’un d’important ». Ils ont alors très vite commencé à travailler plus encore et économiser, encore et encore, afin de pouvoir lui offrir des études dans une bonne université. Lui, au début, pensait que c’était ce qu’il voulait, à force d’entendre ses parlant en parlant, le lui rabâchant, qu’ils lui offriront la chance d’aller dans une bonne école, qu’il aurait cette chance qu’ils n’ont pas eu.

C’est ainsi qu’il se retrouve à postuler à plusieurs universités de grandes villes du pays. Et qu’il est accepté à la New York University, dans le cursus commerce, peu après le bal de promo… où il est allé seul, malgré l’attente pourtant si évidente de pas mal de filles qui auraient bien souhaité qu’il les y invite. Handicapé social. Il sait pas lire les signaux, cet idiot.

Il a eu du mal à s’acclimater à la vie au campus d’une aussi grande ville. Mais il y est parvenu, en quelques mois. Il a réussi avec brio sa première année, mais n’a pas vraiment réussi à se faire beaucoup d’amis. Cependant, le peu qu’il s’est fait, comme amis, le sont toujours. Voire même carrément, sont les membres du groupe qu’il monta, lors de sa deuxième année. Les Slaps ! Le nom n’est pas très original. Mais ils l’adorent tous. Groupe de rock. De garage. Qui fait des concerts. Les chansons sont composées par Sol, « évidemment », lui qui est le leadeur, chanteur et guitariste. Haha.

Bref. Le fait est qu’il s’est rendu compte en troisième année que ces études n’étaient pas pour lui. N’étaient pas, surtout, ce qu’il souhaitait. Lui, au final, sa seule envie, c’était et est toujours, d’être musicien. La musique est sa vie, sa raison d’être. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé à abandonner ses études pour dégoter un travail de livreur de pizza, se chercher un appartement en colocation pour avoir moins de frais et se mettre à économiser pour pouvoir, un jour, il l’espère, entrer à la Julliard School.

Voilà. Vous savez tout de lui, de son passé et d’où il en est, aujourd’hui : à économiser pour réaliser ses rêves. Tout simplement.

Moi, j'ai pas mal de pseudo. Donc on va rester sur Solveig, ce sera plus simple pour tout le monde :3 J'ai 24 ans, pratique le rp depuis quelque chose comme cinq ans il me semble. Je suis un gamer. Enfin. Je crois. Actuellement, je rush Dragon Age Incquisition, j'aide ma team à faire les Mines de la Moria sur mon Realm Minecraft et je découvre Skyrim ! Voili voilou :3