La Phrase.
"Merci..." s'était amusé Dieu à écrire dans la chair de ta chair.
D'une écriture pleine de pureté et de simplicité, à la couleur mystérieuse, ce simple mot s'était trouvé marqué sur ta peau.
Il orne ton bras gauche avec fierté, tel un muet ange-gardien. Tu n'as jamais su comment l'interpréter. Un mot aussi banal... Comment savoir réellement qui se cache derrière ça ?
Toutes ces histoires d'âmes sœurs... Tu ne savais quoi en penser. Souvent, tu ne pouvais t'empêcher de l'effleurer, dans l'espoir qu'il te livre ses secrets. Mais il restait de marbre, presque ironique à te voir chercher sa signification.
Merci... Mais tellement de monde peut lancer un simple merci...
Caractère Tu as toujours été une fille mystérieuse. Tes émotions sont toujours restées cachées au fond de toi. Seule une personne te connaissant vraiment peut décrypter les signes infimes de tes pensées. Le tremblement léger de tes mains, la crispation des traits de ton visage, les petites parenthèses au coin de ta bouche. Tes petits sourires en coin, tes rires légers et doux. Toutes ces petites choses à la surface ont toujours eu le don de me faire chavirer. Tu sais Vie, en tant que grand-frère, j'ai toujours rêvé d'être ton confident, ton protecteur. Mais je n'arrivais jamais à comprendre tes appels, tes signes de détresse. Je les voyais, sans savoir leur signification. Pardonne-moi petite sœur de n'avoir jamais su être réellement présent... Tu m'as vu décliner, sombrer dans une dépression sans fond, en essayant de me faire remonter à la surface. Je n'ai fait aucun efforts, et tu persistais, tu continuais à t'acharner, à me questionner... J'ai bien vu ton désespoir en voyant que je ne revenais pas. J'ai bien compris à quel point tu souffrais de me voir souffrir. C'est un de tes traits de caractère le plus fort : ne jamais baisser les bras, en toute circonstance.
Je me souviens de ton sourire à chaque instant, qui ne manquait à l'appel que lorsque tu n'en pouvais plus, que tu craquais, d'avoir retenu tout ce temps tes souffrances au fond de toi. Un jour, tu verras, tu trouveras ton âme sœur. Elle comprendra tout de toi. Elle sera là plus que je ne l'ai jamais été. Elle découvrira tes profondes souffrances, ta détresse intérieure. Elle saura à quel point tu as besoin de soutien. Elle t'aidera, te rendra heureuse. Je te jure. Ce jour viendra. Tu as une âme si ouverte aux autres, si douce. Toujours à sourire, dès que tu le peux. A tendre la main, aider et secourir les autres, à comprendre leurs souffrances alors même que tu ne comprends pas vraiment les tiennes. Tu mérites d'avoir quelqu'un qui t'aime pour toi. Pour ta beauté, ta gentillesse, ton air mystérieux, pour ta sincérité, pour ton humour, ta façon de voir les choses. Ce qu'il aimera le plus, c'est ce don que tu as de comprendre les choses rien qu'en sentant les réactions des autres. Tu as beau avoir perdu la vue, c'est comme si tu y voyais clair. Peut-être qu'à certain moment tu n'oses pas avouer que tu te sens perdue, mais ne nies pas que ton ouïe s'est développée après ma mort. Ton regard vide ne voit plus, mais tes oreilles voient tout aussi bien. Tu as ta façon à toi de comprendre la peur, la tristesse, la joie, en écoutant les respirations s'accélérer, les sourires se deviner à travers les paroles. Tu verras... Tu le rencontreras, et tout deviendra clair pour toi...
HistoirePetite partie de l'histoire de Victoria sous le point de vue de Nicholas :
<< Nicholas ? Ouvre-moi, s'il te plaît...>>
Tu sais Vie', j'avais tellement honte... Je ne pouvais pas ouvrir... Tu t'en ai rendu compte, j'en suis certain.
<< Nich'... Peut importe ce qu'il s'est passé, tu sais que je t'aimerai toujours grand-frère... >>
Oh Victoria... Mais si tu savais...
Te revoilà à l'attaque, à toquer à ma porte.
<< Nich' ? C'est moi... J'ai parlé avec papa et maman et... >>
J'ai ouvert la porte à la volée, les yeux rougis de chagrin.
<< Ils t'ont dit ? Dis-moi qu'il ne t'ont rien dit Vie... >>
Tu m'as regardé, dévastée.
<< Nich'... Ils m'ont dit ce qui s'était passé... >>
Je t'ai refermé la porte au nez. Oh pardonne-moi de ne pas assumer Victoria, petite sœur... J'avais trop honte pour te faire face...
Ce dont j'avais si honte, c'était mon moment de psychose... Je ne sais pas ce qui m'a pris, je me suis mis à psychoter, à croire à trop de choses idiotes qui m'ont éloigné de ma famille, de Vie', de mes parents. J'ai même accusé mes parents d'avoir tout prévu. Vous ne comprenez rien, hein ? Moi aussi, je ne comprends pas ce qu'il m'a pris. Je vous explique...
Quelques mois avant que je ne meure, j'ai commencé à avoir de grosses migraines. De là, j'ai commencé à croire aux extraterrestres. J'ai accusé mes parents d'avoir accepter qu'on fasse des tests sur moi, qu'on m'implante des puces pour comprendre le fonctionnement du cerveau, des choses comme ça ! Quel bouffon j'vous jure ! Mes parents m'ont emmené chez le psy. Nous avons longuement parlé, et il a conseillé à mes parents de m'emmener chez un médecin pour mes migraines constantes, fulgurantes, insupportables. Au final, il en ressort quoi ? Que j'étais devenu complètement fou et qu'en réalité, j'avais une tumeur. Merveilleux... Au fond, la tumeur, je m'en foutais sur le coup. J'avais si honte, si honte...
Face à toi, je ne pouvais plus assumer. Et derrière la porte, je t'entendais pleurer.
<< Nich'... Ouvre... Ouvre bon sang ! Tu es en train de mourir et tu me rejettes ! Nich s'il te plaît ! >>
Je secouais la tête. Oh Vie', tu m'en veux encore ? C'est sûr... Je n'ai été qu'un pauvre égoïste... Pardonne-moi, pardonne-moi petite sœur...
Je suis mort 6 mois plus tard. Victoria a plongée dans un choc émotionnel. Elle n'était plus elle-même. Elle vivait tel un fantôme, sans pouvoir dormir. Les cernes se creusaient sous ses yeux. Mes parents avaient peur. Déjà qu'elle ne dormait plus, elle n'avait plus d'appétit. Elle ne parlait plus, et ses sentiments s'entrechoquaient. Parfois elle pleurait, parfois elle hurlait de colère.
Un jour, sa fatigue et le manque de nourriture lui firent perdre connaissance, et elle chuta dans les escaliers.
Elle tomba dans la coma sous l'effet du choc. A son réveil, Victoria se sentait mal. Très mal. Peut-être honteuse aussi, de s'être laissé aller dans une sorte de dépression. Peu à peu, sa à vue s'est détériorée. Elle voyait trouble, flou, elle ne voyait plus trop les couleurs. Ayant subi un traumatisme crânien lors de sa chute, ce genre de trouble visuel pouvait survenir. Seulement, sa vue finit par totalement disparaître. Victoria ne voyait plus.
Je m'en suis voulu, mais voulu. Si je n'étais pas mort, je me serai tué.
Et maintenant, je ne peux que la soutenir de mon perchoir, tout là-haut... Oh petite sœur, j'espère que tu sens que je veille sur toi...
Histoire sous le point de vue de Vie':
Je ne suis pas aveugle de naissance. Je le suis devenue suite à un choc trop grand pour que je puisse le surmonter : la mort de mon grand-frère.
J'ai toujours été très attentive envers les autres. Je savais à quel point on pouvait se cacher derrière des façades. Des faux sourires, par exemple. Moi-même j'ai toujours caché autant que je le pouvais mes souffrances.
J'ai vu Nicholas décliner. Plonger. Je ne savais pas ce qu'il se passait. Je l'entendais s'énerver contre mes parents. Je l'entendais hurler. Souvent, le soir, je pleurais. Mes parents savaient, mais ils ne disaient rien. Il se passait quelque chose en Nicholas. Quelque chose de grave, d'important, qu'on ne pouvait, qu'on ne devait pas ignorer. Moi, je ne voulais pas être dans l'ignorance. Je questionnais tout le monde, mes parents, Nich', le médecin. Personne ne voulait me dire ce qu'il lui arrivait. J'en souffrais. Terriblement.
Un jour, mes parents emmenèrent Nicholas chez le médecin, sous le conseil du psychologue. Quand ils revinrent, mes parents étaient en pleurs, et Nicholas ne m'a rien dit. Ne m'a pas regardé. Il est monté et s'est enfermé dans sa chambre. Je suis allée toquer à sa porte.
<< Nicholas ? Ouvre-moi, s'il te plaît... >>
J'écoutais, à l’affût du moindre mouvement. Rien.
<< Nich'... Peut importe ce qu'il s'est passé, tu sais que je t'aimerai toujours grand-frère... >>
Avait-il honte de ce qu'il s'était passé ? Peut-être... Mais je pouvais comprendre ! Je souffrais plus du fait qu'il ne me fasse pas confiance que du fait de ne rien savoir. Tant pis. Je demanderais à papa et maman. Ils me le diront. Ils devaient me dire.
Je descendis au salon, où mes parents se consolaient mutuellement. Je souffrais de les voir souffrir. Je souffrais tellement, et personne de s'en rendait compte. J'ai toujours vu à quel point Nich' essayait de me comprendre, de deviner. Il n'y arrive jamais. Je me suis avancer vers mes parents. Je devais savoir. Je le voulais plus que tout.
<< Maman... Papa... Dites moi... Vous devez me dire ! Que s'est-il passé ?! Qu'est-ce qu'il se passe à la fin !? Je fais parti de la famille à ce que je sache ! Je suis dans le droit de savoir ! Vous n'avez pas le droit de m'interdire de savoir ! >>
C'était une des premières que je hurlais ainsi toutes mes souffrances. Mon père jeta un regard à ma mère et me raconta tout. Mon frère qui était tombé peu à peu dans la paranoïa. Croyant aux extraterrestres, à l'implant d'une puce dans son cerveau. Ses migraines constantes l'avaient complètement fait délirer. Et au final... Mon frère allait mourir. D'une tumeur.
Je montais les escaliers en courant, trébuchant et m'écroulant. Je gagnais la porte de Nicholas, les joues humides de larmes.
<< Nich' ? C'est moi... J'ai parlé avec papa et maman et... >>
La porte s'est ouverte brusquement. Nicholas me regardait, les yeux rougis d'avoir pleuré. Les larmes dévalèrent plus rapidement mes joues.
<< Ils t'ont dit ? Dis-moi qu'il ne t'ont rien dit Vie... >>
Je l'ai regardé, complètement dévastée de le voir si désespéré, si honteux de lui.
<< Nich'... Ils m'ont dit ce qui s'était passé... >>
Il a refermé la porte aussi rapidement qu'il l'avait ouverte. Les larmes me brouillaient la vue et je me mis à sangloter.
<< Nich'... Ouvre... Ouvre bon sang ! Tu es en train de mourir et tu me rejettes ! Nich s'il te plaît ! >>
Je criais autant que je le pouvais. Rien n'y fit. Nicholas restait murer dans sa honte.
Peu à peu il sombra dans la dépression. Il ne voulait plus voir personne. Il maigrissait à vue d'œil. J'aurais tout fait pour le voir sourire mais rien n'y faisait. Je revenais sans cesse à la charge, en vain.
Il est mort 6 mois plus tard.
Je souffrais terriblement. Je n'arrivais plus à dormir. Je pleurais souvent. Parfois, la colère montait, je hurlais. J'en voulais à tout le monde, puis après je n'en voulais plus qu'à moi. Peu à peu, je perdis l'appétit. Je restais enfermé dans ma souffrance. Mes parents s'inquiétaient, et mon médecin disait que je souffrais d'un choc émotionnel. Il me conseillait de manger, sinon je pouvais perdre connaissance à n'importe quel moment, sous l'effet de la fatigue et de la faim.
Et c'est ce qui m'arriva. Dans les escaliers. Ma tête heurta brutalement le sol, déclenchant un traumatisme crânien et me plongeant dans le coma.
À mon réveil, je me sentais triste, honteuse, malade. Je voyais trouble, et les couleurs m'apparaissaient moins vives.
Puis, un jour, je ne vis plus rien.
J'en ai voulu à Nicholas au début. De n'avoir pensé qu'à lui. Je souffrais tellement de son absence. Lui, il avait si honte qu'il croyait qu'on ne voudrait plus de lui. Puis je lui ai pardonné. Je sentais son regard sur moi tous les jours, une sorte de présence invisible.
Nicholas a toujours été présent pour moi, tout comme moi pour lui. Il n'arrivait peut-être pas à lire mes émotions, mais il comprenait qu'être là était déjà bien, même s'il voulait faire plus.
Ce que je retiens de lui, c'est un grand-frère aimant et protecteur qui voulait tout faire pour tout savoir de moi, sans y parvenir malgré sa folle envie d'y arriver.
Je me souviens de ses sourires, ses rires, ses taquineries sur ma phrase par exemple.
Un simple merci. Je me souviens qu'il disait que j'étais si jolie que Dieu avait choisi ce simple mot, car trop de garçons pouvaient être mon âme sœur. L'âme sœur... J'y croyais sans y croire. Merci... C'était beaucoup trop vague pour arriver à trouver ma véritable âme sœur...
Toi
Salutations braves gens !... Mouais non, c'est un peu bizarre... Hola ! Si c'est par ici que je dois tout dire, écoutez bien...
On me nomme de plusieurs façons différentes, allant de Momo, à Mau,
à la Blonde, L'intello... Bref, tout pleins de noms différents n'est-ce pas... Du coup, je vais vous dire mon nom tout de même, pour vous éclairer un peu !
Je m'appelle Maurane, et j'ai 14 ans depuis le mois de février. En effet,
je suis blonde, et apparemment intelligente... Mais on s'en fiche un peu non ? Je suis passionnée de littérature. Pour vous dire, en.. euh... un peu plus d'une semaine j'ai lu... 1... 3... 7... euh 8 livres.
J'adore écrire aussi. Je suis souvent perdue entre mes rêves et mes histoires et la réalité. J'aime beaucoup la musique, en particulier Evanescence, pour ceux qui connaissent... Je fais du tennis et de la danse, ainsi que de la poterie. J'adore chanter aussi, mais je ne sais pas trop si je chante bien ou pas x) Que puis-je dire d'autre... J'ai tout de suite craqué pour Sententiae !
Je l'ai découvert par le biais d'un partenariat et en lisant le contexte, je me suis inscrite directement. J'aime beaucoup le design mais par-dessus tout c'est vraiment pour le contexte que j'ai un coup de cœur !
Sinon, j'espère que ma façon d'écrire et ma fiche vous plairont ! Pleins de koeurs sur vous ♥