Une phrase, une simple phrase a le pouvoir de mener jusqu'à l'amour, avec un grand A.
 
bashaut
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

 :: Personnage :: Présentations Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Je suis un cliché. Et j'adore ça. ♥ || Rehan al-Mansûr [U.C]

Rehan al-Mansûr
Rehan al-Mansûr
Membre
Messages : 2
Dollars : 2571
Date d'inscription : 04/05/2017
Jeu 4 Mai - 22:14
Rehan al-Mansûr

Rehan al-Mansûr

une petite citation un peu classe

nom al-Mansûr.
prénom Rehan.
âge 31 ans.
financier ... bien entretenu.
habitationManhattan.

mon avatarles portes du paradis

sexe masculin
nationalité Américain, né Égyptien.
métier Youtubeur beauté.
statut Libre comme l'air.
Orientation sexuelle. Homosexuel pur et dur.

La Phrase.

" Prend juste ma main, je ferai en sorte que ce soit tellement mieux ce soir. " s'était amusé Dieu à écrire dans la chair de ta chair.


En quelques lignes, que pense votre personnage de sa phrase ? Que signifie t-elle pour lui ? Est-ce qu'il y croit ? Est-ce qu'il la renie et vit d'autres relations ?
A développer en minimum 4 lignes.

Caractère
L’excès.



Histoire
Rehan est né au Caire, en Égypte, le 6 décembre 1985, soit trois ans après son grand frère, Malik. Son père était, et est toujours, avocat. Sa mère, elle, professeure d’anglais dans un collège de cette grande ville.  Dans l’ensemble, ils menaient une vie confortable. Les deux jeunes Al-Najjr ont été élevé dans le respect de la religion musulmane, ils sont allés à l’école, ont appris à lire, écrire, compter, faire leurs prières aux heures dites et respecter les préceptes de base de l’Islam.

Dans un premier temps, Rehan n’a connu que l’école, comme occupation et « passion ». Il avait une grosse soif d’apprendre, d’en connaître toujours un peu plus. Et tout cela était pour ravir son père, qui voyait déjà en son fils un futur avocat, procureur ou allez savoir quel autre poste prestigieux. Cependant, vers ses six ans, l’enfant s’est découvert une passion dans la danse, en observant la danseuse engagée au mariage de son oncle. Suite à cet évènement, il a commencé à s’amuser à reproduire, dans le salon, les chorégraphies de la demoiselle, qu’il avait mémorisé. Cela a relativement inquiété monsieur Al-Najjr. Mais sa femme l’a convaincu que ce n’était qu’un jeu d’enfant, qu’il ne faisait cela que pour s’amuser. Et que peut-être que des cours de danse lui permettraient de dépenser le trop plein d’énergie dont le jeune enfant souffrait terriblement à l’époque. Il était, à ce moment-là, au bord de l’hyperactivité. Monsieur a donc capitulé, et accepté que son fils prenne des cours de danse.

Mais plutôt que de lui passer, cela est devenu une véritable passion. A l’adolescence, il ne sortait plus que très peu de sa chambre, lorsqu’il n’était pas au collège ou en cours de danse. Il passait son temps à répéter, encore et encore, les chorégraphies qu’on lui enseignait en cours pour les maitriser à la perfection ou, tout simplement, apprendre les chorégraphies qu'il voyait dans les clips, à la télévision et briller pendant les heures de classe. Les clips... sa grande passion. Il pouvait rester des heures devant la télé à les regarder... du moins jusqu'à ce que son père zappe pour mettre les infos.

Sa professeure estimait qu’il possédait un don et un sens du rythme très aiguisé pour son âge. Elle lui a prodigué des cours particuliers de tous les types de danse qu’elle connaissait et maîtrisait, des bases de classique à la danse orientale, qu’il a adoré -et adore toujours- pratiquer.

C’est vers l’âge de quinze ans qu’il s’est, cependant, rendu compte qu’au-delà de son adoration pour le travail des chorégraphes de clip, qu’il avait aussi un énorme crush sur le maquillage. Petit à petit, il s’est mis à se focaliser de plus en plus sur le maquillage des idoles et de leurs danseurs plutôt que sur leurs mouvements, avant de trouver le moyen de mettre la main sur des magazines de mode pour pouvoir copier les styles makeup des mannequins exposés sur les pages de papier glacé. Et c’est aussi à cet âge qu’il a commencé à acheter, en cachette de ses parents, ses premiers produits cosmétiques pour soigner sa peau, puis pour se maquiller. Du fard à paupière discret, du fond de teint cheap, du khôl… et du démaquillant. Il se maquillait dans sa chambre, apprenait les bases, avec les doigts au début. Puis avec ses premiers pinceaux, sans, au début, trop faire de différence entre chaque outil -un pinceau étant un pinceau, n’est-ce pas ?-, afin d’apprendre et perfectionner sa technique sur son propre visage.

Du coup, on peut dire que c’est vraiment à partir de l’âge de quinze ans que Rehan a commencé à réellement faire attention à son apparence. Les premiers poils sur son visage ont commencé à pousser, le complexant, causant des boutons ingrats sur son visage pourtant si fin, si féminin, au final. Apparence androgyne qu’il adorait. Alors oui, pendant des années, il a complexé sur tout ce qui pouvait le masculiniser. C’est également à cette période qu’il s’est rendu compte que pour lui, la prière n’avait aucune signification, dans le sens religieux. Il croyait en un dieu. Mais pas en ces pratiques qu’il jugeait archaïques. Pour lui, si Dieu aime tout le monde de manière égale, il n’a donc cure du fait que l’on passe son temps à le prier ou non. Il en a parlé avec ses parents qui ont été surpris, peut-être un peu choqué voire déboussolé. Mais ils ne lui ont rien imposé. S’il ne souhaitait plus être pratiquant, à sa guise. Il les a bénis pour cela. Mais au final… son manque de pratique religieuse est mieux passée que sa volonté, émise à l’âge de seize ans, de faire des études pour devenir make up artist.

« Maquilleur professionnel ? C’est quoi ça ? »

Première réaction avant qu’il ne leur explique en quoi consistait la chose.

« Mon fils ne fera jamais de telles études ! »

Première réaction après qu’il leur ai expliqué en quoi consistait la chose. Oui, papa et maman étaient peut-être ouverts d’esprit quant au fait que leur fils puisse ne pas être aussi pratiquant qu'eux. Par contre, faire un métier qui puisse vous faire ouvertement considérer par tous comme un homosexuel, ça non. Pourtant, à l’époque, il ne pensait pas être gay, Rehan. Il n’était, à vrai dire, ni intéressé par les hommes, ni par les femmes. Il ne pensait qu’à danser et… se perfectionner en matière de maquillage.

Du coup, oui. Pour ne pas blesser ses parents, il a abandonné l’idée de faire de telles études. À cet âge-là, en tout cas. Mais il n’a jamais cessé de se maquiller, dans l’intimité de sa chambre. Il a donc continué, bon gré mal gré, ses études générales, avant de s’orienter vers le droit, lorsqu’il en a été en âge. Cependant, il se sentait… frustré. Coincé. Emprisonné dans quelque chose qui ne lui correspondait clairement pas. Tous ses camarades de promotion étaient des types hyper tendus, voire carrément coincés qui espéraient devenir de grands juristes. Lui, il ne voulait que sortir, faire la fête, danser et… se maquiller. Voire maquiller les autres. Il s’était fait un petit groupe d’amis, garçons et filles compris et ils allaient souvent en boîte de nuit ensemble. Pour ces occasions, ils s’habillaient tous. Et Rehan a été très vite réquisitionné par ses amies pour faire leur make up. Elles l’appelaient le maestro des pinceaux et le qualifiaient de véritable artiste. Lui, il rougissait avant d’humblement répondre que n’importe qui pourrait en faire de même.

Au fil des mois et des sorties, avec la pratique plus régulière de maquiller ses amies, il s’est grandement amélioré. Et elles, elles se sont bien rendues compte que le droit, c’était pas son truc. Il était à présent majeur. Et il pouvait bien décider de faire ce qu’il voulait comme études. Mais… le facteur papa / maman bloquait toujours pour lui, qui ne voulait surtout pas les décevoir.

C’est à vingt-deux ans que tout a basculé pour lui. Alors qu’il devait sortir avec des amies pour l’anniversaire de l’une d’entre elle, il a été appelé pour leur faire, à toutes, le maquillage. Mais l’habitude qu’ils avaient pris, en plus du simple maquillage, c’était… eh bien, pour lui, d’expliquer à toutes comment il allait maquiller telle demoiselle en fonction de sa carnation, de ses traits, de la couleur de ses yeux. En somme, un tuto makeup en live et avant l’heure. Les demoiselles le sachant pertinemment, l’une d’entre elle a caché une caméra pour le filmer pendant ses fameuses explications et… le lendemain, tout a été mis en ligne sur YouTube.

Malik est tombé sur la vidéo. Et, ne cautionnant pas la passion jugée « efféminée » de son frère pour le maquillage, il n’a rien trouvé de mieux à faire que de montrer la vidéo à ses parents. Ses parents l’ont attendu de pied ferme, à son retour de boîte, ce soir-là. Ils ont vu les habits moulants qu’il portait. Ils ont vu le maquillage qu’il arborait si fièrement. La gifle est partie d’un coup. Pour son père, s’en était trop. Son fils n’était pas « un foutu homosexuel ». Rehan a tenté de lui expliquer qu’il n’était pas gay. Enfin. Qu’il n’avait pas d’intérêt pour les garçons. Ni même les filles, d’ailleurs. Mais son père restait sourd à ses protestations. Il a décrété que son fils ne pouvait pas rester son fils. Qu’il le déshonorait. Il l’a déshérité, ce soir-là. Mais sa mère, elle… a tout de même tenté de calmer le jeu. Rehan restait leur fils, envers et contre tout. Il ne pouvait pas le mettre à la porte. Dieu savait ce qu’il pouvait lui arriver, dehors, seul dans les rues, parfois sordides, du Caire. Elle l’a convaincu de lui louer un appartement. Et de l’autoriser à faire ce qu’il veut de sa vie.

L’amour d’une mère pour un fils…

Ce geste a profondément touché Rehan. Il en a pleuré. Plus que la douleur de se faire jeter à la porte par son père, le fait que sa mère implore la pitié de l’homme de la demeure l’a touché. Sa mère l’aimait, peu importe ce qu’il pouvait bien être. Un homosexuel. Un incompris. Un artiste du maquillage. Peu importait. Il était et resterait son fils.

Le souci, c'est qu'en 2008, des écoles de coiffure et d'esthétique, en Égypte, ce n'était pas ce qui était le plus répandu. Alors Rehan a postulé, à distance, à plusieurs écoles en Amérique. C'était son rêve depuis si longtemps... Et il a été accepté, dans une bonne école à New York. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé dans un avion à destination des USA, assuré de trouver sur place, un toit à se mettre au dessus de la tête, aux frais de son géniteur.


Toi
C'est encore et toujours moi ♥ luv you fort ♥
©linus pour Epicode

Revenir en haut Aller en bas
Eshan Xosrov
Eshan Xosrov
Membre
Messages : 9
Dollars : 2628
Date d'inscription : 29/03/2017
Jeu 4 Mai - 22:23
Eshan Xosrov
Bienvenue Papa Renhyy 8D
Revenir en haut Aller en bas
Jake Ortiz
Jake Ortiz
Membre
Messages : 16
Dollars : 2593
Date d'inscription : 04/05/2017
Ven 5 Mai - 12:53
Jake Ortiz
HEY ! Mais il est pas ROUX cette fois ! e.e

Bon, sinon, re-bienvenue, et GG pour ta faiblesse aussi. Luv ♥
Revenir en haut Aller en bas
Bonnie Dwyer
Bonnie Dwyer
Membre
Messages : 24
Dollars : 2610
Date d'inscription : 21/04/2017
Localisation : Rue des amours perdus
Dim 28 Mai - 22:22
Bonnie Dwyer
Slurp slurp.
Revenir en haut Aller en bas
Lukas Belinski
Lukas Belinski
Membre
Messages : 66
Dollars : 2672
Date d'inscription : 14/05/2017
Localisation : Manhattan
Dim 28 Mai - 22:35
Lukas Belinski
(Re)Bienvenue ! Je suis un cliché. Et j'adore ça. ♥ || Rehan al-Mansûr [U.C] 1325661587
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Sujets similaires
-
» Mickey • Je suis sans savoir qui je suis.
» Je suis juste folle. { Maïra Roy, terminée
» Allé, je suis sûr que vous rêvez de me connaitre~
» Moi je suis pas une princesse, s'il n'y a plus de souliers en verre, je m'en achèterai une nouvelle paire ♥ Taylor
» Moi j'suis l'amie de tout le monde. Puis y'a les gens qui paient. || Freya's links

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SENTENTIAE.  :: Personnage :: Présentations-
Sauter vers: